Monde d’amour
Monde d’amour
Nul n’est prophète en son pays,
Nul ne fait de miracles, c’est ainsi.
Des êtres souffrent, des pays sont meurtris,
Des mères hurlent leur peine infinie.
Pleurent des larmes de sang sur cette barbarie.
Tant de haine sur un peuple, les âmes d’un pays,
Des enfants meurent, persécutés depuis tant de décennie.
Finira-t-elle un jour ? Arrêtera-t-on enfin ce conflit ?
Tous égaux, tous unis, dans une même langue, pour une même vie.
La haine engendre la haine, le sang appel le sang.
Le premier qui jettera son arme, abandonnant,
Ne sera–t-il pas le héros, le gagnant ?
Dans un monde d’amour, il n’y a pas de perdant.
Faut-il toujours que l’on inonde la terre de nos larmes,
Nous pauvres femmes, pauvres mères ?
Pleurant un enfant, un mari, un père,
Toujours à cause de cette maudite guerre.
Entendrez-vous un jour notre longue plainte, cette litanie
De la souffrance, du martyr qu’est cette vie ?
Guerre Sainte ou guerre de profit,
Rien ne justifie les larmes d’une femme, d’une mère, d’une amie.
(Manon1 © 2006 Ré-Édité le 30-11-2020)
Paule