Cauchemars
Cauchemars
Nuit lugubre, remplie de frayeurs ;
Sur les visages se lit la peur !
Tu étends tes longs doigts ossus,
Noirs et crochus.
L'enfant au fond du lit tremble d'effroi,
L'adulte, pour cacher son trouble est narquois.
Il a peur mais le montre pas !
Lui ! Avoir peur ? N'importe quoi !
La nuit étend son voile noir sur la terre.
Alors commence les étranges chimères.
Nées du néant des cerveaux, des bêtes bizarres,
Rampent du dessous des lits et armoires.
Se frayant un chemin au milieu des rêves,
Pour surgirent et créer un monde de cauchemar.
Dans un hurlement, l'aberration disparait,
Laissant la lueur du jour, finir de l'estomper.
Dans un coin des songes, la bête s'enfuit ;
La nuit prochaine, en douce elle se faufilera.
Et en force, briser un beau rêve elle reviendra ;
L'homme est ainsi fait, le bien et le mal il a en lui.
(Manon©2011-01-29-réédité le 04/12/2020)
Paule©